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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 09:51

 

Voilà bientôt six années que je réside en Turquie. Au fil des mois, des symptômes ont vu le jour et des maux se sont manifestés. J'ai envie aujourd'hui de mettre des mots sur les maux.

 

Cela a commencé avec la crise de panique. Je me suis alors retrouvée seule au sein de la famille de mon mari (qui ne l'était pas à l'époque ). Ce fût très difficile à cette époque d'être dans cette situation, ses parents ne parlant pas d'autre langue que le turc. Heureusement, son frère maîtrisait l'anglais, ainsi qu'une voisine avec qui j'ai noué des liens.

 

Les effets de la crise de panique ne sont pas évident à gérer ; la sensation d'engourdissements, la peur de mourir, d'avoir une crise cardiaque... Cela s'est ensuite reproduit quelque fois, mais surtout lors d'un voyage en avion (j'ai peur de l'avion). La prise de médicaments ou la consommation d'alcool ne sont pas un remède pour moi. J'ai utilisé  Rescue qui a bien marché et ai appris à contrôler ma respiration.

 

Quelques mois après, s'est manifestée une douleur qui irradiait au bras, au dos, au cou, ainsi que des tiraillements jusqu'au bout des doigts. Après plusieurs tests, il s'est avéré que j'avais un problème localisé sur deux disques du cou et j'ai alors appris que je souffrais d'une hernie discale cervicale. J'ai portéune minerve pendant plusieurs semaines,  fait de la rééducation, physiothérapie...

 

Ensuite, à l'approche de la date de notre mariage, il y a deux ans, j'ai remarqué la présence de tâches blanches sur ma langue, mais aussi de crevasses. Je ressentais également une gêne après les repas, sur la langue, notamment avec l'acide, l'épicé...  mais aussi au niveau de l'oesophage, non pas des brûlures d'estomac, mais comme des reflux, duent à l'alimentation, au stress. 

 

Lors d'une consultation auprès d'un spécialiste (ORL), ce dernier m'à dit que j'avais les symptômes d'une langue "géographique" et de reflu laryngo-pharangé. J'ai dû alors surveiller mon alimentation.

 

Pour continuer, après une période de stress (préparation de mon examen de professeurs de FLE, période de chômage de mon époux), j'ai perdu du poids (environ 5 kilos), je rencontrais des problèmes aux toilettes (diarrhées). J'ai cru à quelque chose d'important et ai commencé à paniquer. Après un test sanguin qui n'a rien démontré, à part de la fatigue et un manque de fer, je suis restée ainsi, avec parfois les mains et les jambes tremblantes, notamment lors de la conduite. Avec le temps, j'ai commencé à avoir des périodes de paranoïa, j'ai pensé que j'avais quelque chose de grave. Après des tests à nouveau effectués, mes problèmes hormonaux et plus exactement  de thyroïde (hyperthyroïdie) ont étés mis à jour.

 

Je sais que cela n'est pas bien, mais je vais régulièrement ou plutôt frénétiquement consulter internet et les sites santé dans ces moments-là. Cela n'arrange d'ailleurs rien à la situation et à pour effet de me faire cogiter davantage.

 

Il est vrai que je suis douillette, que j'ai souvent un "pet de travers" comme le dirai mes parents.

 

Ces derniers jours, après des sensations d'engourdissement dans les jambes, j'ai bien sûr été consulter. Non, non, ce n'est pas dans ma tête, ce n'est pas psychologique (pas toujours), j'ai maintenant le début d'une hernie discale.

 

C'est étrange, car je travaille en position debout uniquement depuis quelques mois, depuis mon stage en cuisine. 

 

je dois sûrement être fragile, sensible. Pour autant doit-on pour cette raison dire que je suis hypocondriaque? Est-ce psychosomatique?

 

Rencontrez-vous ce genre de difficultés? Bien sûr, nous vivons dans un stress permanent, qui est la maladie du siècle comme on dit, mais je ne pense pas que tout le monde soit comme moi.

 

Je dois pratiquer la méditation, le yoga...dixit mon endocrinologie. Il m'a aussi conseillé de fuir toute situation ou personne nuisibles à mon bien-être, et donc de ne surtout pour ne pas faire empirer les problèmes de thyroïde (ne plus fumer par exemple, car si tel est le cas, mes yeux pourront sortir de mes orbites, si, si, c'est vrai!)

 

Également (bien que cela ne soit pas en projet), de ne pas envisager de faire d'enfant durant la période de médication (durant au moins une année...qui s'ajouté déjà à une année de traitement ).

 

Enfin, de ne pas consommer de produits de la mer et de sel iodé. Malheureusement, la prise de médicaments pour régler ces problèmes hormonaux entraîne une prise de poids.

 

A moi les joies du sport et du régime pour cet automne, hiver. Je pense donc me remettre au pilates (les activités cardio ne m'étant pas recommandée) à cause des palpitations cardiaques, et à la marche, sane oublier le yoga et la méditation.

 

 

 De l'hypocondrie et troubles psychosomatiques...

 

Alors évidemment, il y a beaucoup plus grave, des gens atteints de maladie incurables, orphelines, chroniques, lourdes, sous traitement puissant et je pense dans ces cas-là aux malades du cancer, sida etc... Ceux qui ne peuvent pas ou plus marcher, handicapés physiques, qui souffrent au quotidien et sont sous morphine. Ceux qui ne demandent qu'à en finir, en finir avec la douleur. A côté d'eux, ce que j'ai n'ai rien, mais j'ai ressenti le besoin de le partager.

 

Il est evident qu'un départ à l'étranger peut être un déclic pour ces troubles qui se manifestent comme des dominos, au fur et à mesure.

 

Et vous, êtes-vous victimes de troubles physiques et/où psychologiques?

 

Nous sommes dans un monde du "je vais bien, tout va bien", d'ailleurs à la question "comment ça va ?" La réponse sera généralement "ça va", si vous avez remarqué. On a le droit au "coup de gueule", de communiquer sur soi, ses ressentis. Ile ne faut pas oublier de positiver (je suis d'ailleurs pour le "Carpe Diem"), mais il est important de faire attention à soi, à nôtre santé et à celles de nos proches.

 

L'hypocondrie existe depuis longtemps et a notamment été traitée par Molière dans son oeuvre littéraire "Le malade imaginaire". Des ouvrages et spécialistes, docteurs...se sont penchés sur le sujet.

 

Il faut surtout rester "dans la mesure", ne pas exagérer son état ou son non-état. Car en imaginant une maladie importante suite à des symptômes réels ou fabriqués, on peut devenir les créateurs de cette maladie.

 

L'histoire n'est pas d'attirer l'attention sur soi, mais cet état témoigne très certainement d'un sentiment d'insécurité. L'homme est par définition mortel, bien qu'en son fort intérieur il pense ou imagine (aimerait?) le contraire.

 

Je pense me connaître (j'ai étudié  la psychologie), je suis à l'écoute de mon corps (un peu trop), de mes désirs et besoins. Je me sais névrosée sur les bords avec mes "to do list", a toujours penser aux détails, et "control freak", mais je sais aussi avoir le coeur sur la main (comme on dit) et une oreille pour mon prochain. J'aime aider, partager, bien que j'ai parfois besoin (envie) de mes moments rien qu'à moi, en égoïste.

 

Dans cette société moderne qui privilégie l'individualisme, pas facile de ne pas finir en auto-analyse constante!

 

Il faut garder le "smile", ne pas tout prendre au sérieux et profiter de la vie!

 

Ps: en espérant ne pas trop vous avoir embeté avec cet article qui est différent de ce que j'ai l'habitude de partager! 

 

 

Alors bien évidemment, il y a beaucoup plus grave, des gens atteints de maladie incurables, orphelines, chroniques lourdes, sous traitement puissant et je pense dans ces cas-là aux malades du cancer, sida etc... Ceux qui ne peuvent pas ou plus marcher, handicapés physiques, qui souffrent au quotidien et sont sous morphine. Ceux qui ne demandene qu'à en finir, en finir avec la douleur. A côté d'eux, ce que j'ai n'ai rien, mais j'ai ressenti le besoin de le partager.

Il est evident qu'un départ à l'étranger peut être un déclic pour ces troubles qui se manifestent comme des dominos, au fur et à mesure.

Et vous, êtes-vous victimes de troubles physiques et/où psychologiques?

Nous sommes dans un monde du "je vais bien, tout va bien", d'ailleurs à la question "comment ça va ?" La réponse sera généralement "ça va". On a le droit au "coup de gueule", de communiquer sur soi, ses ressentis. Ile ne faut pas oublier de positiver (je suis d'ailleurs pour le "Carpe Diem"), mais il est important de faire attention à soi, à notrès santé et celles de nos proches.

L'hypocondrie existe depuis longtemps et a notamment été traitée par Molière dans son oeuvre littéraire "Le malade imaginaire". Des ouvrages et spécialistes, docteurs...se sont penchés sur le sujet.

Il faut surtout rester "dans la mesure", ne pas exagérer son état ou son non-état. Car en imaginant une maladie importante suite à des symptômes réels ou fabriqués, on peut devenir les créateurs de cette maladie.

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  • Ce blog est destiné à ma famille et amis. Vous tenir informés de notre vie au quotidien à distance est primordial. je ferais de mon mieux pour mettre ce blog à jour.
Bonne lecture!
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