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8 mars 2017 3 08 /03 /mars /2017 20:03

Depuis quelques mois, je ressens que j'ai pris un coup de vieux, principalement en réalisant que les tendances vestimentaires de mes deux premières décennies, sont de nouveau à la mode.

Je crois entendre ma mère qui me disait lorsque j'étais enfant "quand j'étais petite, c'était la mode" ou bien "je portais cela enfant". Premiers signes de l'âge ?!

La mode est en effet un éternel recommencement. Je me souviens, lors des périodes du collège et du lycée, avoir porté une jupe trapèze à pressions, un bomber, des collants résilles, des lunettes rondes ou encore un collier ras du cou. La tendance des 90's revient en force avec notamment les montres Casio, sans oublier certains modèles de baskets, qui depuis plusieurs mois, comme les Reebok et les Stan Smith de chez Adidas, ne sont pas sans rappeler notre jeunesse.

90'S REVIVAL

Je m'intéressais déjà de près à la mode et aux tendances en général, afin d'être comme on le disait à l'époque "in" ou "dans le vent"! 

Aujourd'hui, c'est toujours le cas. J'adore suivre les tendances décoration, bien-être et surtout mode. Par ailleurs, j'ai apprécié la lecture du superbe ouvrage illustré de Atsuko Kikuchi "Mon fashion sketch book" et son prix mini.

Je l'avoue,  j'ai cédé à la tentation d'acheter de nouveau certaines de ces pièces vestimentaires intemporelles, mais pour un effet moins classique dans le choix des couleurs.

90'S REVIVAL

Il m'est récemment arrivé d'écouter avec nostalgie les chansons des artistes de mon enfance, comme celles des Spice Girls, Amel Bent, Neg Marron et son bilan, ce qui ne me (nous) rajeunit pas, ou encore Charles Aznavour, pour un autre registre avec la bohême. Pour enfoncer davantage le clou, je demande parfois à YouTube de me sélectionner les tubes des 90'S avec Haddaway, Bonjovi et leurs copains, qui pour certains, nous ont malheureusement quitté en 2016...

Pour les films, je fus heureuse de revoir Bridges Jones il y a quelques mois, elle aussi a vieillie...avec un gosse en plus.

Quant à Marry Poppins, qui ne vieillit pas pour moi, elle reste l'une de mes héroïnes préférées avec sa stratégie de l'organisation, qui est actuellement ma plus grande obsession (ex-bordélique en voie de guérison). Une suite est d'ailleurs en cours de tournage.

Quand je retrouve un goût qui me rappelle mon enfance, c'est bien simple, je plonge! C'est le cas avec les roudoudou, têtes brûlées, sucettes mammouth et autres délices...

90'S REVIVAL

Bref, je ne veux pas vieillir, alors, quand on me dit que je ne fais pas mon âge, je savoure l'instant.

Par ailleurs, je sais aussi que je ne peux plus me permettre les mini-jupes et gammes de couleurs arc-en-ciel. Entre-temps, j'ai aussi pris du poids.

Alors j'opère un tri dans mes placards (merci Marie Kondo), en sachant que cela satisfera les plus jeunes.

C'est pour moi un vrai dépoussiérage spacio-temporel, qui a également des effets sur mon bien-être.

C'est un petit désenchantement, pour un grand changement. Cela s'appelle faire le deuil, non pas uniquement de ses chiffons, mais de sa jeunesse qui ne reviendra pas, et c'est peut-être mieux comme cela.

Bien que le temps passe, nous restons de grands enfants. Il faut savoir conserver cette étincelle, ce moteur en soi et avancer, à grands pas après ses rêves, s'en rapprocher le plus possible, pour ne rien regretter. 

 

90'S REVIVAL

En vous écrivant tout cela, je pense à ma dernière lecture, savourée lors d'un vol Paris - Istanbul: "Betty Autier". Son premier livre se lit comme un magazine. Il est très facile de s'identifier à notre parisienne de blogueuse, quand on est née la même année, quand on a adulé les mêmes artistes, vécu des histoires communes (je pense au blouson Scott qu'elle n'a pu s'offrir étant ado, ou aux moqueries concernant sa garde-robe, qui me font écho). Bravo pour sa fraîcheur, sa franchise et son naturel (elle assume les photos d'enfance et les critiques) ainsi que pour son parcours que je suis depuis le début. Elle est la preuve vivante que tout est possible, qu'il suffit d'y croire et de bosser...un peu pour obtenir ce que l'on désire.

En bref, vive la génération Y!

Et vous, ressentez-vous la même chose que moi?

 

 

 

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30 janvier 2017 1 30 /01 /janvier /2017 17:26
Workshop Rock your life!

Samedi dernier, j'ai participé au tant attendu workshop "Rock your life" organisé par Belkis et My happiness lab'. 

 

En effet, en tant que francophone qui réside en Turquie, qui plus est à Bodrum, ce fût une chance et une opportunité qui s'est offerte à moi, que de participer à ce workshop, dans ma langue maternelle. De plus, j'ai toujours été intéressée par le coaching, la psychologie, le développement personnel, et sensible à tout ce qui a attrait à l'individu et au bien-être. Je suis en perpétuel mouvement, mais ces derniers temps, je ressens le besoin de faire le point et de prendre du recul sur ma vie et moi-même. Ce workshop est donc tombé à pic, et en totale cohérence avec mes résolutions 2017.

 

Par ailleurs,  je connais Belkis et observe son évolution depuis quelques années, de ses activités de rédactrice pour le petit journal Istanbul, à son site Istanbul, Falan, Filan, et enfin avec My happiness lab'.

 

La journée entière fût consacrée à "me, myself and I", entrecoupée de pauses thé, café et déjeuner, basée sur le partage, l'échange, l'analyse et la réflexion, sans complexe ni jugement.

 

Journée de découverte avec un zoom sur mon passé et mes rêves de gosse, une introspection sur mes buts, intentions et valeurs, ma vie actuelle, mon état d'esprit, ma vie de rêve, mon "moi" idéal, la planification de mon temps, la pratique de la visualisation avec notamment la création d'un vision board (j'ai adoré cette activité de découpage, j'étais dans un réel état de frénésie ) et beaucoup d'autres choses encore!

 

La fin de la journée s'est terminée avec une séance de méditation. Je suis également repartie avec un "workbook", afin de mettre en oeuvre et en application les nombreux conseils apportés par la dynamique et attentive Belkis. Avec ce workbook, mon vision board et deux petits cahiers fleuris, prêts à me servir comme journaux personnels, je me sens forte et prête à me recentrer sur ma vie, mes besoins et envies, en toute sérénité. J'ai du pain sur la planche, mais je suis ouverte au changement. Il est temps d'être dans l'action, qui est mon mot d'ordre cette année ! 

 

Je tiens à remercier Belkis et Khawla pour la création de cet atelier et de ce support. Si vous êtes comme moi, toujours à la recherche de nouveauté et de qualité, que vous vous remettez sans cesse en question et que vous êtes en quête de savoir et de découverte sur vous-même, cet atelier est fait pour vous! 

 

Pour plus d'informations: http://myhappinesslab.com

 

 

 

 

 

Workshop Rock your life!
Workshop Rock your life!
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14 janvier 2017 6 14 /01 /janvier /2017 11:56
L'expat du mois...c'est moi!

Une bonne nouvelle pour commencer l'année ! Solene,  jeune journaliste pétillante, m'a contactée pour un projet d'article à mon sujet, pour le petit journal Istanbul (quotidien en ligne). Vous en avez déjà certainement entendu parlé, si vous êtes francophone en Turquie. Il y a quelques années d'ailleurs, je rédigeais à titre amateur, des articles à un rythme hebdomadaire, à propos de Bursa,  de ses habitants, événements et lieux "coup de coeur".

Autant vous dire que j'ai bien envie de recommencer à Bodrum, où je réside désormais.

Un grand merci à Solene, dont j'ai adoré le style et la plume, à Anne, pour la diffusion de cet article et la possibilité d'une nouvelle collaboration, et à Patricia, sans qui cet article n'aurait vu le jour!

Je tiens également à remercier Cağlar, pour son talent et ses photographies, qui ont permis d'illustrer l'article.

Que de chemin parcouru pour moi que l'on a toujours appelé "la petite Gaelle"! Parfois, je m'en étonne moi-même...

Je ne tiens pas à m'endormir sur mes lauriers, j'ai de nouveaux projets plein la tête (si vous êtes curieuses / curieux,  jetez un oeil à l'article précédent ).

Je tiens à remercier celles et ceux qui me soutiennent, de près ou de loin, celles et ceux qui m'ont donné la force de vivre ma vie, comme je la vis aujourd'hui ! 

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13 janvier 2017 5 13 /01 /janvier /2017 01:51
Résolutions et objectifs 2017

Après les bons voeux pour cette nouvelle année, place aux (nouvelles) résolutions et à ma "to do list"...again!

Et celle-ci n'est pas très éloignée de 2016. Il est vrai que j'ai disposé de très peu de temps, afin de mettre ces bonnes résolutions en pratique.

Je vous propose un cours bilan de l'année dernière :

- recherche d'un appartement suite à de gros problèmes d'humidité,

- déménagement et emménagement dans un nouveau logement,

- 6 mois passés en mer,

- tenter de me reposer et de revenir à moi, après cette période qui a vidé mes batteries.

Point positif, je n'ai plus de problèmes de thyroïde, juste un manque en vitamine B et mal au dos, aux pieds...ainsi que des calculs reinaux.

Ma résolution de boire de l'eau est donc de rigueur. Tout comme celle de mieux manger et mieux dormir. Je désire passer plus de temps au contact de la nature, découvrir, voyager...

Je dis stop. Stop au stress et à ma léthargie physique et mentale. J'ai commencé à consulter un psychologue et j'ai repris le sport avec mon homme (c'est un bon début, non?!). Je me donne encore du temps avant de retravailler (ma nationalité Turque est pour bientôt).

Place au coocooning et à la méditation, à la création, à la reprise de la rédaction d'articles, à des cours de dessin et peinture, à des essais culinaires, à la finalisation de mon site en cours de création, à du coaching (on en reparlera, rendez-vous le 28 janvier avec Belkis et My happiness lab pour un workshop "Rock your life"!), à des moments entre ami(e)s et en famille (je vous attend avec impatience Charline, maman et papa...pour les autres, vous êtes les bienvenus!), à des évolutions dans mon couple et dans ma vie. Cela me fait penser qu'il serait temps que je donne des cours de Français à mon homme...

J'ai également commencé à changer concernant mon côté "bordélique". J'ai fais un grand tri en France, et compte bien poursuivre ici, ce qui avait été initié avant de partir pour les fêtes. Je ressens le véritable besoin de faire le vide! Comme le dit la célèbre Marie Kondo; ne gardez que ce qui vous met en joie!

Cela donnera pour moi le ton de l'année 2017!

Toujours avide de nouveaux savoirs, j'aimerai effectuer une formation approfondie en pâtisserie et d' un point de vue plus personnel, me former au coaching.

J'éprouve le désir de jouer dans des films ou séries (j'ai d'ailleurs été figurante lors du tournage du film Barbara, de Mathieu Almaric, qui va sortir prochainement).

J'aimerai également être plus légère et moins sévère envers moi, être plus inspirée, retrouver le plaisir de danser, chanter, vibrer et me re-découvrir. Faire sauter les barrières, ne pas analyser les choses en fonction de "je peux / je ne peux pas" mais en fonction de "je veux / je ne veux pas".

J'aimerai également me faire un tatouage discret et minimaliste, adopter un petit animal de compagnie et rechercher un nid douillet afin de devenir propriétaire.

Je suis prête à voir ce que cette nouvelle année me réservera et à savourer chaque instant, et vous?

 

 

Résolutions et objectifs 2017
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13 janvier 2017 5 13 /01 /janvier /2017 01:18
Happy new year 2017

Comme chaque année, place à la tradition des bons voeux!

Comme vous le savez, en France, cela peut se faire du 1er au 31 janvier, alors qu'en Turquie, les gens souhaitent généralement la nouvelle année avant la date butoire du 31 décembre. 

A mon tour de vous souhaiter une heureuse année. Que Santé, Paix et Amour soient au rendez-vous. Bien sûr, certains (la plupart d'entre-nous) rêvent de Prospérité et de Réussite. C'est important, cependant, je pense qu'il est temps de se recentrer sur l'essentiel. Nous vivons dans un monde clivé, soumis à différentes vitesses, à des violences qui semblent s'accroîtrent. J'éprouve des difficultés à me sentir heureuse, quand je sais qu'à l'autre bout du monde, ou dans le pays où je réside, des gens vivent (et meurent), pour des raisons absurdes, sous le coup des balles, des bombes, de froid, de malnutrition, de sous-nutrition, dans la peur ou dans la maladie.

Comment ne pas perdre espoir ? Quelle hypocrisie?  quelle facilité à se voiler la face! Et si c'était nous?! Nous devons nous rapprocher de notre essence...redevenir cette espèce humaine sensible et empathique. Partager, voilà le mot magique! Ne serait-ce que commencer avec sa famille, ses voisins...Donner de son temps, une oreille attentive, un coup de main. Ne pas être dans le jugement, ni l'ignorance, et encore moins se laisser guider par la colère et la haine, que nous devons fuir. Il faut apprendre à pardonner, pour mieux avancer.

Je vous souhaite de vivre cette année le coeur ensoleillé et des paysages plein les yeux, où la nature saura mieux que personne vous écouter, et vous permettre de vous reconnecter avec vous-même, vos besoins et vos envies. Chaque nouvelle année est un nouveau départ...l'art de s'envoler en gardant un lien avec ses racines et son moi profond, tout en carressant de nouveaux desseins.

Prenez le temps de savourer chaque instant, gorgée, bouchée, caresse, brise, baiser, sourire, odeur, son, vue, musique, chaque moment passé avec les êtres qui vous sont chers, chaque découverte et première fois, chaque moment où vous montez une marche de plus, du grand escalier de votre vie. 

Amicalement,

Gaelle

*Carpe Diem*

Happy new year 2017
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11 décembre 2016 7 11 /12 /décembre /2016 13:49

Pour cette fin d'année, un poignée d'artistes francophones est diffusée sur les ondes turques.

On reprend les mêmes (que l'article précédant) et on recommence!

Indila, Maître Gims et Willy William sont toujours dans la place. Il savent "s'exporter".

On découvre aussi Keen'v feat Glory et BSSMNT.

Inna pousse également la chansonnette mais son coeur balance entre le français et l'anglais.

Vive la "French touch"!

S'il y en a d'autres, promis, je vous tiens au courant!

 

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17 septembre 2016 6 17 /09 /septembre /2016 18:21

Depuis quelques temps, je souhaite me rendre à Datça. Il s'agit d'une presqu'île située en Turquie, face à Symi, sa voisine Grecque. Pour s'y rendre, il y a deux choix: par la mer ou bien par la route.

Depuis Bodrum, il est plus rapide de prendre le ferrry, avec moins de deux heures de navigation, contre 4 heures environ, via Marmaris. Le véhicule peut être embarqué, ce que nous avons décidé de faire, afin d'être plus libres, lors de nos déplacements sur place. Cependant, je trouve le prix pour le moins coûteux.

Bercée par les vagues, j'ai pris des coups de soleil et somnolé à bord. A l'approche de Datça, j'ai particulièrement apprécié la verdure foisonnante et la clarté de la mer.

Après le voyage, nous nous sommes installés au port, pour déguster un jus d'orange pressé, tout en procédant à la sélection de notre hôtel, pour les deux nuits à venir. Notre choix s'est arrêté sur la Villa Mercan, située dans le vieux Datça.

Déconnexion à Datça

A l'arrivée, j'ai apprécié le jardin, la piscine et la simplicité des chambres. Ici, pas de télévision, mais le chant des oiseaux en guise de distraction.

Déconnexion à Datça

Comme à notre habitude, nous avons tout le temps faim, nous sommes alors dirigés vers la vieille ville pour déjeuner.

Déconnexion à Datça

Cet endroit se résume à de petites ruelles pavées, composées de maisons en pierre. Un célèbre poète Turc, du nom de Can Yücel y vivait notamment. L'une des ruelles porte d'ailleurs son nom.

Déconnexion à Datça

Pour déjeuner, nous avons choisi des mantı, ou raviolis turcs. Haslet a ensuite commandé un thé et j'ai choisi d'essayer le café turc aux amandes, servi avec du miel, accompagné de biscuits...aux amandes! Vous l'aurez sûrement compris, l'amande est une des spécialités de la région avec notamment le miel, l'huile d'olive et le vin.

Déconnexion à Datça

Nous sommes ensuite allés nous baigner dans les eaux turquoises des plages situées non loin du port, plus exactement à sa droite. Pendant que j'en profitais pour faire la sieste (effet du yaourt à l'ail), mon mari se faisait chatouiller les pieds par des petits poissons.

En effet, la Fish pédicure était en accès gratuit; une source d'eau douce se déversant dans la mer, où les oeufs des poissons éclosent, avant de repartir .

Après une pause thé-frites, nous avons fait une promenade de l'autre côté du port, où se trouvent de nombreux restaurants de poissons, en bord de mer.

Puis, nous avons repris la voiture pour aller nous changer. L'heure était déjà bien avancée, nous avons finalement préféré nous arrêter à mi-chemin, et garder nos vêtements de plage, de peur que les restaurants ne ferment, pour déguster des mezze et les célèbres boulettes de viandes aux amandes dites bademli köfte, au vieux Datça, à Datça Sofrası.

J'y ai également fait la découverte d'une herbe à infuser; narpuz qui ressemble à de la mélisse, avec un goût proche de la menthe.

Après ce délicieux dîner, nous sommes rentrés à la villa.

Déconnexion à Datça

Le lendemain matin, après une douche fraîche, je me suis installée au balcon, pendant que mon homme dormait encore. Réveil doux, par le chant des oiseaux et le bruit de l'eau, l'air pur, et la douce odeur d'herbe chauffée par les rayons du soleil. J'en ai profité d'ailleurs pour "déconnecter" et utiliser au minimum mon téléphone portable, que j'ai d'ailleurs oublié la nuit dans la voiture.

Lorsque mon chéri s'est réveillé, nous sommes allés prendre notre petit-déjeuner, que l'on pourrait qualifier de brunch. En effet, le premier repas de la journée en Turquie étant toujours relativement copieux, pourrait être qualifié ainsi.

Déconnexion à Datça

Autre point positif à la Villa Mercan: pas d'horaires de début et de fin pour le petit-déjeuner. Nous sommes libres de le prendre quand nous nous réveillons. Devant nous, des produits naturels et savoureux, légumes du jardin, pains spéciaux au clous de girofle et à la cannelle, sans oublier les délicieuses confitures réalisées par la propriétaire des lieux, Ciğdem.

Repus, nous sommes ensuite allés nous détendre au bord de la piscine pour faire notre plein de vitamine D, tout en profitant d'une longue baignade dynamisante.

Déconnexion à Datça

Après avoir repris des forces, en passant du transat au hammac, nous sommes partis pour un tour en voiture via la côte, direction Ovabükü, à destination de Palamutbükü. Paysage rocheux et de verdure, nombreux pins et amandiers, abeilles et ruches en abondance, mer turquoise...on assiste alors à un spectacle de la nature étonnant, tout particulièrement grâce aux effets de lumiere et des rayons du soleil.

Non loin de là se trouve le site archéologique de Knidos, où nous nous sommes rendus l'an dernier, directement par la mer.

Déconnexion à Datça
Déconnexion à Datça

Pause à Palamutbükü, où nous avons savouré des pide ou pizza turque, avec une entrée composée de courgettes...aux amandes. S'en est suivi une promenade digestive en bord de mer, avec un arrêt chez le glacier, dont les glaces sont fabriquées avec du lait de chèvre: un vrai régal, notamment le parfum miel et amandes.

Retour vers le centre ville de Datça, face à un ciel tirant vers le rose, au moment du coucher de soleil.

Déconnexion à Datça
Déconnexion à Datça
Déconnexion à Datça

J'ai connaissance qu'il se trouve à Datça un établissement viticole et son vignoble. En effet, la culture du vin apparu dans la région, il y a plus de 4.000 ans. Une heure avant la fermeture, par chance, nous avons pu effectuer une dégustation des vins de Datça Vineyard & Winery.

Verdict: les blush, le Merlot ainsi que le Cabernet Sauvignon sont mes favoris. Nous avons également acheté une bouteille de la cuvée spéciale...pour une occasion spéciale.

Après cet agréable moment, Haslet avait faim mais pas moi cette fois-ci ! Il a donc pris un gözleme, ou crepe salée, accompagné d'un thé. Quant à moi, j'ai pris de nouveau un café turc aux amandes et au miel (qui est le plus souvent composé uniquement de lait et non de café).

Nous avons terminé la soirée par une dernière balade en centre ville, où de nombreuses boutiques proposent les produits phares de Datça, allant du produit brut, aux crèmes, savons, huiles ...parfois pour le moins onéreux.

Le lendemain matin, après une dernière baignade et un excellent petit-déjeuner à la Villa Mercan, nous avons repris la route pour rejoindre le ferry et notre quotidien à bord, loin de l'ambiance calme et paisible de Datça.

Nous songeons déjà à y retourner, et pourquoi pas à y acheter un terrain/une maison?

On entend dire que la population vit longtemps à Datça, ce qui rappelle ce que Strabon de Cappadoce (56 av.J.C - 21 ap.J.C) évoquait déjà de cet endroit, pour son air pur, ses terres fertiles et sa mer:

Dieu envoie les sujets à qui il veut donner vie longue et bonne santé à Datça.

Déconnexion à Datça
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2 août 2016 2 02 /08 /août /2016 12:59

Depuis déjà plusieurs mois en mer, la fatigue se fait ressentir crescendo. Mal aux articulations, mal de dos, manque de sommeil…Malgré ces signes, il faudra encore tenir trois longs mois.

Bien sûr, je ne devrais pas me plaindre, je suis auprès de mon capitaine de mari et j’ai accepté de participer à cette aventure pour la seconde année consécutive.

De plus, je m’entends plutôt bien avec le chef, toujours prêt à m’aider. L’équipe est plutot sympa, bien qu’il y ait eu de nombreux changements de personnel, dont une hôtesse en début de saison qui m’a rappelé les « crêpages de chignon » de 2015.

Un fait surprenant, est que je ne me sens pas comme l’an passé ; je pleurais régulièrement, je voulais arrêter au plus vite et quitter le « navire ». Il est vrai que j’étais malade et prenais de nombreux médicaments afin de rétablir mes problèmes de thyroïde, qui se sont dorénavant calmés.

Je prenais alors le temps de lire, d’écrire, de réfléchir. Cette fois-ci, je me sens comme un «robot », mes sentiments s’estompent, je suis en mode « pilote automatique ». Je cherche tout de même à résister et ai repris un peu du « poil de la bête » en lisant des romans en anglais et en rédigeant notamment cet article.

Demi-bilan de saison...à Mykonos

Nous n’avons pas navigués si loin que cela, en comparaison avec l’an dernier. Après avoir parcouru les côtes Ouest de la Turquie, nous sommes allés à Kos, Leros et Patmos.

Nous sommes actuellement à Mykonos. Nous étions déjà venus ici l’an dernier, mais je n’avais malheureusement rien pu voir de la beauté de l’île...

Demi-bilan de saison...à Mykonos

Il y a quelques jours, nous avons disposés d’un peu de temps libre pour faire une escapade en amoureux.

Nous avions loué un scooter, et nous sommes rendus directement aux célèbres moulins à vent, lors du coucher du soleil. Ces derniers se situent sur une colline face à la « petite Venise », principalement bordée de restaurant et « taverna », qui est un lieu souvent utilisé par les agences de voyages, afin d’illustrer notamment leurs catalogues de vente.

Demi-bilan de saison...à Mykonos

Nous nous sommes promenés à travers les ruelles bétonnées bordées de peinture blanche, qui caractérisent tout particulièrement « l’île au vent ».

Après l’achat de souvenirs pour la famille, nous sommes allés dîner chez Alefkandra, célèbre taverne-restaurant.

Le pain, ainsi que le pita y sont fait « maison ». Nous avons pu alors savourer du calamar et du poulpe, sur un lit de purée comme je l’aime (comme je l’a fais moi-même, c’est-à-dire avec du beurre et de la muscade), du tarama avec deux bières locales « Mythos ».

Sur le chemin du retour, Haslet était curieux de découvrir les célèbres « beach » telle que « Paradise Beach », l’une des plages les plus branchées avec des concerts jour et nuit.

Les DJ du monde entier viennent mixer à Mykonos, tout comme à Ibiza, sa cousine espagnole.

Nous n’avons pu, pour le moment, profiter de cette ambiance estivale…

Demi-bilan de saison...à Mykonos

Cependant, nous avons tout de même pu nous « échapper » une seconde fois, en nous rendant à la plage de Ornos. Installés sur une confortable chaise longue, nous nous sommes offert un massage des pieds pour monsieur, et un massage du dos et de la tête pour moi. Nous ne nous sommes pas baignés, l’eau étant plutôt fraîche.

En dehors de ces « parenthèses », nous vivons au quotidien de façon relativement «primitive», en s’oubliant en tant qu’individu, au profit du groupe et de notre rôle social : bateau, boulot, dodo !

Demi-bilan de saison...à Mykonos

De plus, chacun porte en lui un stress qui se ressent et peut se partager rapidement, au sein d’un lieu clos tel qu’un bateau. On ne peut pas toujours se rendre « sur terre », et collectons alors de l’énergie que nous ne pouvons « décharger » facilement.

Il y a parfois des accrochages, certainement dus, je pense, aux conditions de travail, au niveau d’éducation et habitus. En effet, la majorité des membres de l’équipage a le niveau lycée. On se croirait à l’école maternelle avec des sujets de discussions limités et des enfantillages constants.

Un entourage de personnes « éduquées » et socialisées me manque profondément. De ce fait, je suis devenue un peu « sauvage » et aime m'isoler.

Bref, la minute d'analyse psycho-sociale de mon environnement est terminée!

Demi-bilan de saison...à Mykonos

Prochaine destination : les îles grecques et Santorini, avant un retour vers la Turquie à Çeşme pour de nouvelles aventures!

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31 mars 2016 4 31 /03 /mars /2016 15:37

Il y a quelques semaines, nous sommes partis entre amis à Akyaka, dans la région de Muğla.

J'adore cet endroit, très vert avec ses nombreux pins et ses maisons aux toits de bois très typiques.

Comme d'habitude, nous avons toujours faim. Nous nous sommes arrêtés à Milas chez Nazmi Usta, le chef de la boulette! Nous en avons profité pour manger du foie revenu à l'huile d'olive sans oublier le dessert à la courge dit kabak tatlisi.

Arrivés à Akyaka, nous avons cherché un hôtel avec un bon rapport qualité/prix. Nous avons été séduits par l'hôtel Azmakhan. Nous avons ensuite marché un peu malgré le vent, puis sommes allés dîner dans un meyhane: Orfoz, qui est aussi le nom d'un poisson.

Cela faisait longtemps que nous n'avions passé une soirée comme celle-ci. De la musique Turque en live appelée Fasil, des mezze, du bon poisson, des fruits, une crêpe sans oublier le raki qui les accompagnait et le thé pour la fin.

J'avais envie de danser et ne me suis pas retenue.

Après une courte nuit de sommeil (avec une heure en moins à cause du décalage horaire), nous sommes allés prendre un excellent petit-déjeuner à Halil'in yeri, qui est aussi un restaurant de poisson. Il se situe au bord de la rivière Azmak, où des oies se promenaient en famille.

La peau du ventre bien tendue, nous avons décidé de faire une promenade de santé au sein du parc national avec un arrêt "café turc" compris.

Sur le chemin du retour, nous avons croisé des chèvres, des chevaux, des vaches mais aussi des fermiers qui vendaient du miel et autres produits naturels, sans oublier les galettes appelées gözleme et le thé (bien plus savoureux que sur les aires d'autoroutes).

Nous sommes passés par la côte. Nous avons admiré Akbuk, la plage d'Ören, et avons fait une pause à Çökertme. Une bière et des pommes de terre sautées s'il vous plaît ! Avec en prime des légumes tels que aubergines, poivrons, sauce tomate à l'ail maison et yaourt également à l'ail, ainsi qu'un thé pour aider à digérer.

Pour finir, nous nous sommes arrêtés à Bodrum pour boire une boisson chaude et rentrer chez soi, au chaud.

De bons souvenirs et un vrai bol d'oxygène!

Escape to Akyaka!
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27 mars 2016 7 27 /03 /mars /2016 21:54

La semaine dernière, je suis allée au cinéma. Je savais avant même d’aller voir le film, que j’allais pleurer comme une madeleine. Ce film se nomme Miss you already, avec le duo d’actrices Drew Barrymore et Toni Collette.


Je fus bouleversée : il faut avouer que j’ai une forte tendance à l’identification et à l’empathie. Il s’agit de l’histoire de deux meilleures amies, qui se connaissent depuis l’enfance, dont l’une apprends qu’elle est atteinte du cancer.


Quant à la seconde, qui pourrait être qualifiée de suiviste, elle apprend dans le même temps, après moultes difficultés de procréation, qu’elle est enfin enceinte, mais se garde bien de partager ce bonheur, pour préserver son amie malade. On y est les témoins de joyeux moments, de moments de tristesse mais surtout de la réalité de la vie.

Le monde est malade...

Ces derniers temps, encore aujourd'hui, nous sommes victimes d’horreurs qui frappent notre monde. Il y a toujours eu des choses horribles sur cette terre, des injustices, des peines et douleurs infligées. Pourquoi souffrir et faire souffrir ?

Je sens la colère et l’injustice monter en moi. Les femmes mettent 9 mois, 9 longs mois à donner naissance à un être vivant, un petit humain dont le chemin sera sûrement semé d’embûches. Malheureusement, certains décident en quelques secondes de tuer d’autres, au nom de leur folie…

Je ne veux pas faire de psychologie de bas étage. Je suis juste une personne en réflexion tout comme vous sur notre mode de vie, notre planète. La notion de partage est très peu visible face à l’individualisme constant. Nos sociétés « modernes » privilégient le profit au détriment du bien-être de la population.

Nos gouvernements fabriquent des armes dont le coût pourrait certainement couvrir la famine de ce «bas » monde…

Le monde est malade...

Si l’on commençais par partager soi-même avec les siens, sa famille, ses amis, ses voisins etc... Je ne parle pas uniquement de partage monétaire, mais de partage d’amour.


Je vis en Turquie depuis six années et ai pu apprendre beaucoup, beaucoup plus que si j’étais restée en France. Les gens sont ici très chaleureux, toujours prêts à aider.


Dans les pays du Nord, on ne dit pas assez que l’on s’aime, il y a comme une gêne à le dire, le partager.


Avec l’âge, on prend conscience de certaines choses que l’on analyse parfois que trop tard...



Il ne faut pas se laisser empoisonner par les aléas de la vie, ne pas s’énerver pour un oui ou pour un non. Je dis cela, mais je suis comme vous tous, je m’énerve aussi pour un rien et le plus souvent envers moi- même.

La situation de ce monde ne semble guère aller en s'améliorant. Une véritable "gangrène" se poursuit à l'encontre d'innocents, lors d'explosions de bombes humaines.

Il n'y a nulle part où se sentir en sécurité...ni les aéroports, ni les gares, ni les salles de spectacles, les terrasses et rues touristiques, ou encore les parcs d'attractions.


N’oublier pas de dire à vos proches que vous les aimez, le dire et le faire sentir n’est jamais de trop, ni trop tard.

Le monde est malade...
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  • Ce blog est destiné à ma famille et amis. Vous tenir informés de notre vie au quotidien à distance est primordial. je ferais de mon mieux pour mettre ce blog à jour.
Bonne lecture!
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