Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 mars 2016 5 25 /03 /mars /2016 21:21

Ces dernières semaines, nous entendons beaucoup de chanteurs francophones sur les ondes Turques.

 

 

De H Magnum feat Indila à Willy William, en passant par Ridsa ou encore Jain sans oublier Maître Gims.

Sont-ils autant célèbres et diffusés en France?

Bon week-end!

Partager cet article
Repost0
22 février 2016 1 22 /02 /février /2016 10:40
Life on board, bored me...

Depuis environ un an environ, je vis sur un bateau. Et par n'importe lequel: un voilier de 40 mètres. Je sais, c'est peu commun et plutôt original. Cependant cela a aussi son lot d'inconvénients...

En effet, quand il fait mauvais temps et qu'il y a du vent, il n'est pas facile de dormir et surtout d'emprunter la passerelle car le bateau tangue.

D'autre part, la vie en communauté cela peut être sympa pour celles et ceux qui n'apprécient guère la solitude, mais me concernant, j'adore passer du temps tranquille, sans devoir faire la conversation (même si bien des fois, on ne peut m'arrêter ! ). Il ne faut pas oublier que c'est aussi un milieu masculin et que je ne peux me sentir à l'aise avec mon mari. Normal me direz-vous !?

Nous avons rencontrer des problèmes d'humidité dans notre logement actuel avec Haslet; c'est pourquoi après des mois de tergiversations, nous allons déménager ce week-end dans un nouvel appartement (et que nous sommes restés si longtemps à bord).

Il y a un avantage dans cette situation: nous sommes obligés de faire du tri (ce qui est très difficile pour nous). Mais malheureusement, nous devons nettoyer de fond en comble à cause de cette odeur insoutenable due à l'humidité, qui a investie tout les placards etc...

Un conseil si vous recherchez à vous installer ici; ne pas choisir de vivre au rez-de-chaussée et aérer le plus régulièrement possible, si vos fenêtres sont équipées de barreaux et/ou moustiquaires (nous l'avions fait, mais une chatte s'est invitée et a donné naissance à des chatons dans notre armoire, topissime!)

Nous souhaitions investir, mais malheureusement nous rabattons notre choix vers une location.

Les prix des biens immobiliers ne cessent d'augmenter, les appartements qui seraient susceptibles de nous convenir (financièrement et esthétiquement parlant) ressemblent à des boîtes ou cubes, tout justes suffisants pour y mettre nos meubles.De plus, tous ont un point en commun fort désagréable: l'humidité ! Je suis asthmatique et allergique et mon pauvre chou est sensible des poumons !

Je ne m'attarderai pas sur mon expérience avec les agences immobilières, qui se partagent toutes la part du gâteau.

Courte explication: un bien immobilier est proposé par presque toutes les agences immobilières ..mais à des prix variables; comme c'est amusant, non ?!

Je suis épuisée après ces quelques mois de recherche du bien immobilier parfait...en vain!

Comme on dit ici en Turquie " sağlık olsun " (c'est la santé qui compte) ou bien " her seyde bir hayır vardır " (il peut y avoir un non pour une bonne raison).

Cela permet de se rassurer et de ne pas trop se prendre la tête. En attendant, avec mon chéri, nous allons devoir faire des économies!

Parce qu'en plus d'un projet immobilier (et de voyages), j'ai un projet mobilier; ras le bol des meubles horribles et premier prix achetés au début de notre relation.

Je ne suis pas spécialement matérialiste mais ai besoin d'un minimum de comfort et de style pour me sentir bien chez nous (en plus, j'adore la décoration)!

Je vais savourer et prendre le temps de me réinstaller dans ce nid temporaire car dans quelques semaines, la saison en mer recommencera et nous serons à nouveau sur le bateau et nous retrouverons cette promiscuité. 😂

Life on board, bored me...
Partager cet article
Repost0
16 février 2016 2 16 /02 /février /2016 00:24
6 years in Turkey...already!

En ce mois de février et plus précisément le 14, cela fait déjà six années que je réside en Turquie.

 

Cette année, en rentrant de France,  ce fût l'une des premières fois où je fus heureuse de rentrer.

 

En effet, en général je pleure comme une madeleine...car comme tout bon expatrié, c'est toujours une épreuve que celle de la séparation d'avec la famille, sa patrie et quelque part son ancien "moi". Il s'agit d'un deuil temporaire, jusqu'aux prochaines retrouvailles.

 

Avec  le temps, on s'habitue, on ne ressent plus le manque de la même façon et plus surprenant encore; quand nous sommes en visite dans notre propre pays, on peut ressentir un manque de notre pays de coeur/d'adoption. 

 

On  y a  mis en place nos nouvelles habitudes de vie, alimentaires, on y a tissé de nouveaux liens, des amitiés; en bref notre nouveau "chez soi".

 

 

 

 

 

6 years in Turkey...already!

En changeant d'endroit, on change aussi soi-même . Il n'est pas facile de s'adapter, de s'intégrer, cela ressemble presque à une série de travaux d' Hercule.


On a l'impression d'être comme un enfant, à cause de la barrière de la langue (sauf si nous la maîtrisons avant le grand saut), mais ce qui est le plus fascinant, c'est la rapidité des progrès que l'on fait, la découverte de ses capacités nouvelles et la découverte incessante du nouveau monde qui nous entoure, quelle soit culturelle, gustative et humaine...


Me concernant, l'expatriation m'a donné des ailes. J'ai réalisé ici ce que j'ai toujours souhaité faire en France et j'espère que ce n'est pas terminé. On m'a donné des chances, et je vis et ai vécu ces premières années comme une nouvelle naissance.

Bien évidemment, je ne cherche pas à idéaliser ce mode de vie. Il faut savoir être fort et courageux pour sauter le pas. Les premières années ne sont pas le plus faciles et on rechute parfois en laissant place à la nostalgie.

Après ce type d'épreuve, on peut apprécier davantage la vie et sa valeur à travers des plaisirs simples.

Six ans, ce n'est pas rien et j'ai des envies de nouvelles destinations, surtout au vu du climat politique et économique actuel.h

Et vous, pensez-vous à vous expatrier? Si vous êtes où étiez en expatriation, quelle est votre vision de cette expérience?

Partager cet article
Repost0
22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 15:48

 

Bonjour,

 

Haslet se joint à moi pour vous souhaiter nos meilleurs voeux  à l'occasion de cette nouvelle

 

année (mieux vaut tard que jamais).

 

​Santé, Amour et Paix au sein de votre famille, Réussite dans vos entreprises et une année riche en

 

couleur.

 

Avec toute notre affection,

 

Gaëlle & Haslet

Voeux 2016...et bonnes résolutions!

J'ai toujours des projets en tête et en ai besoin pour avancer. Il est de rigueur de se fixer des

 

objectifs réalisables (sinon c'est raté d'avance)!

 

Ci-dessous, mes dix commandements pour cette année:

 

  • Marcher tous les jours

  • Pratiquer une activité physique et sportive 

  • Surveiller mon alimentation 

 

  • Lire et écrire davantage

  • Voir des amis et rencontrer de nouvelles personnes

  • Découvrir de nouveaux endroits 

  • Ranger et trier régulièrement (stop à la procrastination)

  • Boire de l'eau en abondance 

  • Dormir suffisamment

 

  • Rester calme en toutes circonstances 

 

Voeux 2016...et bonnes résolutions!

Et vous, quelles sont vos bonnes résolutions?

 

A moins que vous ne soyez anti-résolutions...

 

Voeux 2016...et bonnes résolutions!
Partager cet article
Repost0
9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 16:41


Avec des amis, nous nous sommes rendus samedi dernier au village de Çamlik dans la région de Bodrum. Une occasion de nous mettre au vert et d'en avoir plein les poumons.

Green breath week-end

La folie nous a traversé l'esprit et nous sommes allés faire du camping par un temps plutôt frais.

Green breath week-end

J'ai greloté toute la nuit, et fus mal réveillée après la nuit qui m'a semblé glaciale. Le chant du coq, l'aboiement des chiens, le beuglement des vaches...une vraie cacophonie, sans parler des ronflements du voisin (notre ami) et de l'appel à la prière de la mosquée sur le matin.

 

Green breath week-end

Dimanche matin, après un petit-déjeuner plutôt moyen, ambiance self-service et relativement bruyante, nous sommes allés en direction d'un canyon qui était pour moi totalement inconnu. Verdure, air pur, rivière et grotte ...où nous n'avons pu malheureusement entrés.

 

Green breath week-end

La nature a revêtue son manteau d'automne, et nous a offert une flore généreuse. Il ne faut pas l'oublier et la respecter, on ne le répétera jamais assez...

Green breath week-end

Après une promenade de santé, nous sommes dirigés vers Güvercinlik, village en bord de mer, pour une pause thé. Lors du coucher du soleil, les chats prenaient la pause.

 

Green breath week-end

Quelques photos souvenirs de cette belle journée ensoleillée, prises par mon cher et tendre...

Green breath week-end

Très prochainement,  j'espère retourner en forêt et ramasser des champignons...

Green breath week-end

Il ne faut pas hésiter à s'octroyer des moments en pleine nature, recharger ses batteries loin du stress de la vie quotidienne et de nos écrans, des centres commerciaux et de nos villes.

Green breath week-end

Ce "bol d'air" est garanti 100% efficace, comme dirait ma mère, c'est de la bonne fatigue! Alors, s'il y a une forêt ou un bout de nature près de chez vous, à vos chaussures ! 

Green breath week-end
Partager cet article
Repost0
18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 19:12
De l'art d'être un caméléon et de savoir "slasher"!

Le terme « slasheur » (mieux connu sous son appellation anglaise « slasher ») fait référence aux barres obliques qui s’insèrent dorénavant entre ses différents titres et fonctions.

Cette tendance est appréhendée et analysée depuis peu par les sociologues et psychologues. Le marché du travail actuel et la recherche de l'épanouissement personnel seraient les moteurs de ce nouveau statut.

Quand on me demandait enfant "qu'est-ce que tu veux faire plus tard", je ne savais que répondre. Je me considère comme faisant partie de ces "slasheurs", toujours prêts à s'adapter, à être flexibles, en réponse aux besoins de notre société. Je suis moi-même surprise de ce que j'ai été amenée à faire, à essayer jusqu'ici et les secteurs dans lesquels je me suis découverte et épanouie.

J'avais déjà commencé en France, avec notamment la participation à des campagnes publicitaires et la participation à des comités de rédaction, tout en travaillant dans le secteur des ressources humaines.

Peu de temps après ma venue en Turquie, j'ai commencé à être une vraie "touche-à-tout": des médias (Radio / Télévision / Presse) au secteur associatif, en passant par le professorat, mais aussi la cuisine, ou encore le domaine maritime (via mon époux).

On peut facilement m'étiqueter de "coeur d'artichaut" mais je préfère me voir comme un caméléon. J'aime tout et ne veux pas renoncer, ni faire de choix définitifs concernant mon avenir et ma mobilité professionnelle. Je veux être libre et me fiche de ne pas entrer dans les cases.

De l'art d'être un caméléon et de savoir "slasher"!

D'après mon expérience professionnelle et mon parcours personnel, tout est possible. Il suffit d'y croire et de le vouloir!

 

Je ne m'arrêterai pas là. J'ai d'autres projets à moyen ou long terme (plus ou moins réalistes) tels que: 

 

- Reprendre la rédaction d'articles,

 

- Créer un site internet personnel,

 

- Obtenir un rôle  pour des films / séries / publicités,

 

- Faire une formation de Coach, un perfectionnement en pâtisserie,

 

- Devenir propriétaire d'un restaurant ou d'un café.

 

De l'art d'être un caméléon et de savoir "slasher"!

Vous considérez-vous comme "slasheur"?

 

Quelle est votre opinion à ce sujet?

 

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 18:28
Ce qui me manque...ou pas!

Pas facile de vivre à l'étranger! On se sent souvent incompris par les siens, dans les moments où l'on en a le plus besoin  (et surtout au début). On peut nous reprocher d'être parti ou même nous  envier.

 

On a le mal du pays, parfois le blues, des questionnements.

 

Il y a une personne que j'aimerai d'ailleurs tout particulièrement remercier: Valérie Bloch, pour son soutien et sa compassion. J'ai eu beaucoup de chance de pouvoir la retrouver lors de ses déplacements professionnels à Istanbul (où elle ne manquait jamais une occasion de me gâter et de me ramener un "bout de France". Elle pensait à tout ce qu'une fille comme moi adore : magazines, livres, chocolats et surtout papotages entre filles etc...

 

Je n'oublies pas de mentionner également le soutien de ma famille et amis, ma maman et ma mamie. 😙

 

En passant, si vous aimez les produits français du terroir et insolites, rendez-vous à Paris dans le quartier Saint-Germain, dans la délicieuse boutique colorée de Valérie "Ma Collection Marchande de Saveurs" (lien ci-dessous).

Je me suis inspirée de Pelmaaa j'ai copié l'idée avec sa permission, et de ses deux sujets traités sur son très beau blog, Le blog Istanbul, (lien ci-dessous) à propos de ce qui nous manque de la Turquie, et de ce qui nous manque de France (quand on n'y est pas).

 

On devient un peu "schizo", entre son pays de naissance et son pays d'accueil, jamais bien totalement dans un endroit ou l'autre, le manque étant toujours présent, bien que l'on puisse le compenser (merci internet).

 

J'en profite également pour répondre à Pelmaaa,  à propos de ce qui lui manque, et que j'ai pu trouver!

 

J'ai également envie de vous dire ce qui ne me manque pas, de France et de Turquie, c'est parti!

Je me suis inspiré de Pelmaaa j'ai copié l'idée avec sa permission, et de ses deux sujets traités sur son très beau blog Le blog Istanbul (lien ci-dessous) à propos de ce qui nous manque de la Turquie et de ce qui nous manque de France.

On devient un peu "schizo", entre son pays de naissance et son pays d'accueil, jamais bien totalement dans un endroit ou l'autre, le manque étant toujours présent, bien qu'on puisse le compenser (merci internet).

J'en profite également pour répondre a Pelmaaa à propos de ce qui lui manque, et que j'ai pu trouvé!

J'ai également envie de vous dire ce qui ne me manque pas, de France ou de Turquie, c'est parti!

 

Benim hayat Fransa da basliyor, Benim hayat Turkiye de devam ediyor... Benim hayatim, Benim hayatim...

Ce qui me manque...ou pas!

Ce qui me manque de Turquie se résume tout compte fait à une longue liste.

 

 ☆ Bien sûr et toujours, on revient à l'alimentaire. L'ayran (boisson à base de yaourt et de sel), les plats à base d'aubergines, les produits frais que l'on trouve sur les marchés, le kahvalti (petit-déjeuner turc), les pauses thé et café, le café turc et sa séance de lecture de marc de café.

 

☆ J'aime également prendre soin de moi, et à un coût intéressant, ce qui est le cas en Turquie avec le hammam (je m'y rendais déjà en France, cependant ce sont ceux de Bursa qui me manquent le plus), le coiffeur, où l'on peut également s'offrir des soins dignes des instituts de beauté, tels que manucure, pédicure, épilation etc...Ce qui n'est malheureusement pas le cas en France, où il faut se rendre à deux endroits différents pour des prix moins raisonnables.

 

☆ Les prix en Turquie, non négligeables. En effet, lorsque je débarque sur le sol français, c'est le choc de l'euro, qui multiplie mes dépenses par trois...et je n'aime pas cela!

 

☆ J'aime l'eau de Cologne et les lingettes, que j'utilise quotidiennement (mon mari a déteint sur moi).

 

☆ J'apprécie beaucoup la chaleur, la sympathie et l'entraide du peuple turc. Ces gens sont généralement très avenants et positifs, et ont un grand sens du service.

 

☆ J'aime l'idée que tout est possible (les turcs ont réponse à tout). 

 

☆ Le côté "gentleman" des hommes turcs me manque quand je suis en France.

 

☆ Les centres commerciaux et magasins sont ouverts 7/7 jours et tard le soir.

 

☆ J'adore y découvrir de nouveaux villages et observer ce clivage entre le rustique (monde rural) et le moderne (villes).

 

La Turquie m'a apportée beaucoup d'un point de vue personnel. En effet, je me sens plus forte car j'ai réussi à m'adapter au pays (à ma facon) et acquis une plus grande confiance en moi.

 

Avec le temps, on s'habitue à ce que les choses qui nous manquent soit un sentiment omniprésent, c'est comme cela et il faut l'accepter au mieux.

 

Et puis finalement, ça ne nous manque plus du tout, car on s'est détaché de cela, du matériel, on a "grandi", et surtout on a trouvé et développé dans notre nouveau pays, de nouveaux intérêts et goûts. 

 

Ce qui ne me manque pas de Turquie peut se résumer de la façon suivante:

 

⊙ La curiosité (c'est un vilain défaut en France). Les turcs; ils veulent toujours tout savoir!

 

⊙ Le machisme des hommes turcs.

 

⊙ Les regards insistants me dérangent (oui, je suis étrangère, mais pas une extra-terrestre!).

 

⊙ Parfois le son du muezzin m'est difficilement supportable, parfois je l'apprécie, le son du tambour pendant le Ramadan (cela me réveille en sursaut), je pense d'ailleurs aux enfants et personnes âgées, ainsi qu'à ceux qui ont des problèmes de sommeil, dans ces moments-là.

 

⊙ Par ailleurs, on ressent de l'insécurité, en partie à cause des médias qui diffusent tous les jours des bulletins d'informations à l'américaine. Violences conjugales, accidents de la route, morts chez les militaires, la police, les civils...dûes aux attentats terroristes quasi quotidiens!

 

⊙ Je n'aime pas trop la télévision turque, qui diffuse le plus généralement à l'antenne, les informations bien sûr (très centrées sur la politique), les séries turques et le football.

 

⊙ Je n'apprécie pas la non-liberté d'expression constante dans le pays, et encore moins le contrôle de soi, l'auto-censure du peuple turc "ayip, ayip" que je pourrais traduire par "c'est honteux" (en paradoxe avec leur curiosité, ndrl).

 

⊙ L'impolitesse des turcs (bien qu'ils soient très hospitaliers) ne me manque pas. Ils sont prêts à des bousculades, des stratégies d'intimidation (ex: au début de ma nouvelle vie à Bursa, je me souviens d'avoir voulu acheter un ticket de métro au guichet de la gare, un homme m'a alors soudainement poussée; il voulait un ticket de métro et n'a pas jugé nécessaire de patienter!). En France, on dit "Bonjour, merci et au revoir"...putain!  Oups, et aussi des gros mots. Ici, tu vas au marché et tu entends plutôt cela: "un kilo de pommes de terre. C'est combien?".

 

⊙ Je n'apprécie guère la religion omniprésente et dans presque toutes les phrases des turcs, je préfère la spontanéité du discours et la liberté de culte.

 

⊙ Je n'aime pas vraiment les fêtes du Bayram et les visites "aller/retour" (genre, tu vas chez un voisin, tu lui souhaites de bonnes fêtes, tu repars et il vient chez toi un quart d'heure plus tard te souhaiter de bonnes fêtes...WTF!?).

 

⊙ Les pâtisseries grasses et trop sucrées ne me manquent pas (je n'ai même pas manger de  Baklavas à mon propre mariage, c'est pour vous dire!).

 

⊙ Parfois,  je suis fatiguée de parler et d'entendre le turc (normal, non?).

 

⊙ Je n'aime pas l'humidité de  Bodrum, où je réside,  en hiver, en ce moment sous les inondations.

 

⊙ Cela ne me manque pas de retirer mes chaussures en entrant dans une maison (c'est vrai que c'est plus propre et hygiénique, mais parfois j'ai la flegme, d'autant que je peux avoir des souliers difficiles à  enfiler...et retirer!).

 

⊙ Traverser aux passages piétons, l'individu bipède semble alors invisible aux yeux des automobilistes...Je préfère de loin conduire en Turquie (il faut certes un temps d'adaptation au klaxon), alors qu'en France, dès qu'un piéton pointe le bout de son pied, la voiture s'arrête.

 

 

Au début, cela était bien plus difficile...bien sûr,  car tout me manquait. Je dénigrais les produits turcs, en comparaison constante avec les produits français, la culture etc...

 

Ce qui me manque de  France:

 

♡ Ma famille et les repas du dimanche, mes amis.

 

♡ Les viennoiseries, comme les croissants et pains aux chocolat, que je peux tout de même trouver à Carrefour ou à Kahve Dunyasi, les pâtisseries (que je fais moi-même), notamment nos délicieux éclairs au chocolat (cela n'à rien à voir en Turquie). 

 

♡ Les biscuits de la marque Lu.

 

♡ La cuisine française (j'en fais pas mal à la maison), les plats de chez Picard, le porc? Plus vraiment.

 

♡ Le cinéma français et mon abonnement mensuel à UGC.

 

♡ Les expositions et musées, les sorties culturelles et nocturnes parisiennes.

 

♡ Les livres, les magazines, la télévision et la musique (ça, c'était avant: merci les webs radio, le retour de youtube (autrefois interdit en Turquie), relay.com et les ebooks!). Je n'ai pas encore de solution pour la télévision, suite à un décodeur qui n'a pas fonctionné, mais cela va venir!

 

♡ La politesse, ma langue maternelle.

 

♡ Noël, quand je suis loin des miens.

 

♡ Mes magasins préférés, comme ceux cités par Pelmaaa (bien que quelques-uns se trouvent en Turquie comme H&M, Vero Moda, Zara,  Ikea...).

 

♡ Les promenades à l'île Saint-Louis.

 

♡ Le train...plutôt que le bus (pour une flippée de l'avion comme moi).

 

♡ Ma Normandie.

 

♡ Les heures à parler et à refaire le monde.

Ce qui me manque...ou pas!

Ce qui ne me manque pas de France: 

 

♤ Le Parisien, modèle du français jamais content, toujours prêt à critiquer et à se plaindre (c'est un peu moi en fait, mais j'essaie de me soigner). 

 

♤ Le fromage qui pue! (spécialité française...je déteste cela).

 

♤ La pluie et le temps gris (qui me manquent parfois,  par nostalgie).

 

♤ Les prix en euros (trop chers quand je reviens sur le territoire, par rapport à la livre turque).

 

♤ L'insécurité (ma voiture a été forcée à plusieurs reprises, j'ai été dérangée plusieurs fois dans la rue par des psychopathes...).

 

♤ L'odeur dans les coulois de métro (urine à profusion).

 

♤ Les barrières sociales, cette façon de tout régir avec des cases. C'est tout noir ou tout blanc, mais jamais gris (psychorigide sur les bords...).

 

♤ Se pencher sur le problème davantage que sur la solution.

 

 

Ce qui me manque...ou pas!

 

Pour répondre à Pelmaaa et en solution à ce qui lui manque (voir ci-dessus, où quelques réponses figurent déjà), voici ma petite liste de conseils et observations.

 

Il semblerait qu'il lui manque plus de choses de France, que de Turquie, d'après ses listes.

 

Je n'ai malheureusement rien sous la dent pour compenser ce qui lui manque de Turquie...

 

A ce que j'ai pu constater, (en tant que femme notamment) il y a des similitudes dans nos "manques", des goûts en commun aussi.

 

J'approuve et  comprends à  100% ce qu'elle évoque.

 

♧ Pour le restaurant Thaï, il y a une très bonne adresse à Istanbul; Perathai, près de la tour de Galata. Quant à la cuisine Chinoise,  il y a la chaîne de restauration Sushico et certainement bien d'autres adresses.

 

♧ Il est possible de trouver des steaks tout prêts (si, si) dans n'importe quelle supérette, avec la marque Pinar,  par exemple.

 

♧ Quant aux fromages, il y en a chez Metro et Macrocenter. Il est possible d'y trouver également des sauces indiennes de la marque Sharwoods, qui sont très bonnes et simples à cuisiner...

 

♧ En pharmacie, il est possible de trouver les meilleures marques de produits cosmétiques, ainsi qu'en parfumerie. J'apprécie tout particulièrement la marque Nuxe et Caudalie (il faudrait que je teste leur spa un jour).

 

Pour finir, je vous recommande vivement de faire un tour sur le blog de Pelmaaa, blog bien rempli, agréable à lire, et dont les sujets sont très diversifiés.

 

En espérant avoir pu lui donner un coup de pouce ! 

 

 

Et vous, qu'est-ce qui vous manque?

 

Partager cet article
Repost0
17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 22:27

 

 

Vous connaissez certainement  Riff Cohen et sa chanson "J'aime".

 

Mais aussi Rose et "J'aime pas".

Et puis, à l'époque, il y a eu Zazie et sa chanson "J'aime, j'aime pas ".

 

Mais ce "J'aime, je n'aime pas" a  commencé à l'origine avec Georges Perec.

Mais ce "J'aime, j'aime pas" a  commencer avec Georges Perec

A mon tour de vous proposer un "j'aime, je n'aime pas ".

 

J'aime l'odeur du pain chaud de la boulangerie,

J'aime les pâtisseries et viennoiseries,

J'aime l'odeur des plats qui mitonnent dans la cuisine,

J'aime faire la cuisine,

J'aime les bonbons et le chocolat,

J'aime l'odeur de la pluie qui se mélange à celle de l'herbe,

J'aime marcher dans la nature,

J'aime le chant des oiseaux et celui des cigales,

J'aime les pins et leur parfum,

J'aime le lever et le coucher du soleil,

J'aime faire la grâce matinée,

J'aime danser et chanter, 

J'aime faire du shopping et aller au cinéma,

J'aime faire de nouvelles expériences et rencontres,

J'aime faire des surprises, des cadeaux,

J'aime écouter de la musique et lire, 

J'aime voyager et découvrir,

J'aime parler et écrire,

J'aime les feux de cheminées, 

J'aime le bon vin, le Mojito

J'aime les sushis,

J'aime que l'on s'occupe de moi,

J'aime ne pas me prendre au sérieux,

J'aime les compliments,

J'aime l'amour, la confiance et le respect,

J'aime les défis,

J'aime l'odeur de la creme solaire sur la plage,

J'aime plus que tout, ma famille et mes amis,

 

Je n'aime pas la violence et la guerre,

Je n'aime pas les hypocrites et les égoïstes,

Je n'aime pas les jaloux,

Je n'aime pas la méchanceté et la prétention,

Je n'aime pas trop les critiques a mon sujet (mais j'assume),

Je n'aime pas les grandes vagues,

Je n'aime pas le stress, les gens négatifs,

Je n'aime pas avoir froid ou avoir chaud,

Je n'aime pas avoir faim ou manquer de sommeil,

Je n'aime pas l'idée de finalité, d'impossible,

Je n'aime pas le fromage,

Je n'aime pas l'idée de vieillir,

Je n'aime pas l'inertie,

Je n'aime pas rester à la maison,

je n'aime pas regarder la télévision,

Je n'aime pas avoir peur,

 

...liste non-exhaustive ! 

J'aime, je n'aime pas: un article en chanson et en prose.

Cela vous a-t'il inspiré ? 

 

Alors pourquoi pas vous?

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 09:51

 

Voilà bientôt six années que je réside en Turquie. Au fil des mois, des symptômes ont vu le jour et des maux se sont manifestés. J'ai envie aujourd'hui de mettre des mots sur les maux.

 

Cela a commencé avec la crise de panique. Je me suis alors retrouvée seule au sein de la famille de mon mari (qui ne l'était pas à l'époque ). Ce fût très difficile à cette époque d'être dans cette situation, ses parents ne parlant pas d'autre langue que le turc. Heureusement, son frère maîtrisait l'anglais, ainsi qu'une voisine avec qui j'ai noué des liens.

 

Les effets de la crise de panique ne sont pas évident à gérer ; la sensation d'engourdissements, la peur de mourir, d'avoir une crise cardiaque... Cela s'est ensuite reproduit quelque fois, mais surtout lors d'un voyage en avion (j'ai peur de l'avion). La prise de médicaments ou la consommation d'alcool ne sont pas un remède pour moi. J'ai utilisé  Rescue qui a bien marché et ai appris à contrôler ma respiration.

 

Quelques mois après, s'est manifestée une douleur qui irradiait au bras, au dos, au cou, ainsi que des tiraillements jusqu'au bout des doigts. Après plusieurs tests, il s'est avéré que j'avais un problème localisé sur deux disques du cou et j'ai alors appris que je souffrais d'une hernie discale cervicale. J'ai portéune minerve pendant plusieurs semaines,  fait de la rééducation, physiothérapie...

 

Ensuite, à l'approche de la date de notre mariage, il y a deux ans, j'ai remarqué la présence de tâches blanches sur ma langue, mais aussi de crevasses. Je ressentais également une gêne après les repas, sur la langue, notamment avec l'acide, l'épicé...  mais aussi au niveau de l'oesophage, non pas des brûlures d'estomac, mais comme des reflux, duent à l'alimentation, au stress. 

 

Lors d'une consultation auprès d'un spécialiste (ORL), ce dernier m'à dit que j'avais les symptômes d'une langue "géographique" et de reflu laryngo-pharangé. J'ai dû alors surveiller mon alimentation.

 

Pour continuer, après une période de stress (préparation de mon examen de professeurs de FLE, période de chômage de mon époux), j'ai perdu du poids (environ 5 kilos), je rencontrais des problèmes aux toilettes (diarrhées). J'ai cru à quelque chose d'important et ai commencé à paniquer. Après un test sanguin qui n'a rien démontré, à part de la fatigue et un manque de fer, je suis restée ainsi, avec parfois les mains et les jambes tremblantes, notamment lors de la conduite. Avec le temps, j'ai commencé à avoir des périodes de paranoïa, j'ai pensé que j'avais quelque chose de grave. Après des tests à nouveau effectués, mes problèmes hormonaux et plus exactement  de thyroïde (hyperthyroïdie) ont étés mis à jour.

 

Je sais que cela n'est pas bien, mais je vais régulièrement ou plutôt frénétiquement consulter internet et les sites santé dans ces moments-là. Cela n'arrange d'ailleurs rien à la situation et à pour effet de me faire cogiter davantage.

 

Il est vrai que je suis douillette, que j'ai souvent un "pet de travers" comme le dirai mes parents.

 

Ces derniers jours, après des sensations d'engourdissement dans les jambes, j'ai bien sûr été consulter. Non, non, ce n'est pas dans ma tête, ce n'est pas psychologique (pas toujours), j'ai maintenant le début d'une hernie discale.

 

C'est étrange, car je travaille en position debout uniquement depuis quelques mois, depuis mon stage en cuisine. 

 

je dois sûrement être fragile, sensible. Pour autant doit-on pour cette raison dire que je suis hypocondriaque? Est-ce psychosomatique?

 

Rencontrez-vous ce genre de difficultés? Bien sûr, nous vivons dans un stress permanent, qui est la maladie du siècle comme on dit, mais je ne pense pas que tout le monde soit comme moi.

 

Je dois pratiquer la méditation, le yoga...dixit mon endocrinologie. Il m'a aussi conseillé de fuir toute situation ou personne nuisibles à mon bien-être, et donc de ne surtout pour ne pas faire empirer les problèmes de thyroïde (ne plus fumer par exemple, car si tel est le cas, mes yeux pourront sortir de mes orbites, si, si, c'est vrai!)

 

Également (bien que cela ne soit pas en projet), de ne pas envisager de faire d'enfant durant la période de médication (durant au moins une année...qui s'ajouté déjà à une année de traitement ).

 

Enfin, de ne pas consommer de produits de la mer et de sel iodé. Malheureusement, la prise de médicaments pour régler ces problèmes hormonaux entraîne une prise de poids.

 

A moi les joies du sport et du régime pour cet automne, hiver. Je pense donc me remettre au pilates (les activités cardio ne m'étant pas recommandée) à cause des palpitations cardiaques, et à la marche, sane oublier le yoga et la méditation.

 

 

 De l'hypocondrie et troubles psychosomatiques...

 

Alors évidemment, il y a beaucoup plus grave, des gens atteints de maladie incurables, orphelines, chroniques, lourdes, sous traitement puissant et je pense dans ces cas-là aux malades du cancer, sida etc... Ceux qui ne peuvent pas ou plus marcher, handicapés physiques, qui souffrent au quotidien et sont sous morphine. Ceux qui ne demandent qu'à en finir, en finir avec la douleur. A côté d'eux, ce que j'ai n'ai rien, mais j'ai ressenti le besoin de le partager.

 

Il est evident qu'un départ à l'étranger peut être un déclic pour ces troubles qui se manifestent comme des dominos, au fur et à mesure.

 

Et vous, êtes-vous victimes de troubles physiques et/où psychologiques?

 

Nous sommes dans un monde du "je vais bien, tout va bien", d'ailleurs à la question "comment ça va ?" La réponse sera généralement "ça va", si vous avez remarqué. On a le droit au "coup de gueule", de communiquer sur soi, ses ressentis. Ile ne faut pas oublier de positiver (je suis d'ailleurs pour le "Carpe Diem"), mais il est important de faire attention à soi, à nôtre santé et à celles de nos proches.

 

L'hypocondrie existe depuis longtemps et a notamment été traitée par Molière dans son oeuvre littéraire "Le malade imaginaire". Des ouvrages et spécialistes, docteurs...se sont penchés sur le sujet.

 

Il faut surtout rester "dans la mesure", ne pas exagérer son état ou son non-état. Car en imaginant une maladie importante suite à des symptômes réels ou fabriqués, on peut devenir les créateurs de cette maladie.

 

L'histoire n'est pas d'attirer l'attention sur soi, mais cet état témoigne très certainement d'un sentiment d'insécurité. L'homme est par définition mortel, bien qu'en son fort intérieur il pense ou imagine (aimerait?) le contraire.

 

Je pense me connaître (j'ai étudié  la psychologie), je suis à l'écoute de mon corps (un peu trop), de mes désirs et besoins. Je me sais névrosée sur les bords avec mes "to do list", a toujours penser aux détails, et "control freak", mais je sais aussi avoir le coeur sur la main (comme on dit) et une oreille pour mon prochain. J'aime aider, partager, bien que j'ai parfois besoin (envie) de mes moments rien qu'à moi, en égoïste.

 

Dans cette société moderne qui privilégie l'individualisme, pas facile de ne pas finir en auto-analyse constante!

 

Il faut garder le "smile", ne pas tout prendre au sérieux et profiter de la vie!

 

Ps: en espérant ne pas trop vous avoir embeté avec cet article qui est différent de ce que j'ai l'habitude de partager! 

 

 

Alors bien évidemment, il y a beaucoup plus grave, des gens atteints de maladie incurables, orphelines, chroniques lourdes, sous traitement puissant et je pense dans ces cas-là aux malades du cancer, sida etc... Ceux qui ne peuvent pas ou plus marcher, handicapés physiques, qui souffrent au quotidien et sont sous morphine. Ceux qui ne demandene qu'à en finir, en finir avec la douleur. A côté d'eux, ce que j'ai n'ai rien, mais j'ai ressenti le besoin de le partager.

Il est evident qu'un départ à l'étranger peut être un déclic pour ces troubles qui se manifestent comme des dominos, au fur et à mesure.

Et vous, êtes-vous victimes de troubles physiques et/où psychologiques?

Nous sommes dans un monde du "je vais bien, tout va bien", d'ailleurs à la question "comment ça va ?" La réponse sera généralement "ça va". On a le droit au "coup de gueule", de communiquer sur soi, ses ressentis. Ile ne faut pas oublier de positiver (je suis d'ailleurs pour le "Carpe Diem"), mais il est important de faire attention à soi, à notrès santé et celles de nos proches.

L'hypocondrie existe depuis longtemps et a notamment été traitée par Molière dans son oeuvre littéraire "Le malade imaginaire". Des ouvrages et spécialistes, docteurs...se sont penchés sur le sujet.

Il faut surtout rester "dans la mesure", ne pas exagérer son état ou son non-état. Car en imaginant une maladie importante suite à des symptômes réels ou fabriqués, on peut devenir les créateurs de cette maladie.

L'histoire n'est pas d'attirer l'attention, mais cet état témoigne très certainement d'un sentiment d'insécurité. L'homme est par définition mortel, bien qu'en son fort intérieur il pense ou imagine (aimerait?) le contraire.

Partager cet article
Repost0
19 août 2015 3 19 /08 /août /2015 15:50

 

Le 1er juillet, notre périple vers la Grece a commencé. Nous sommes partis en voilier (d'environ 40 metres) en direction de Mykonos, avec un vent force 9, apres un arret a Kalymnos. Pour tout vous dire, je rencontrais des difficultés a me tenir debout, et j'ai meme rendu mon diner, a cause des vagues et du climat marin hostile.

Blue trip to Corfu

Sur place, je n'ai malheureusement pas vu grand chose de Mykonos, si ce n'est lorsque je me suis rendue sur l'ile pour aller chercher du pain et déposer les ordures. C'est un peu difficile a digérer, quand on sait que cette ile est un des lieux de la branchitude et des nuits festives du moment. De notre coté, la nuit, a cause du vent, nous faisions des roulements afin de faire le guet et de surveiller l'ancre et le déplacement possible du yatch.

Blue trip to Corfu

Apres quelques jours passés a l'ile ventée, nous avons navigués vers Paros, ou se trouvaient de nombreux français et/ou francophones. Un des membres du personnel et moi-meme nous sommes dirigés en taxi au coeur de l'ile pour notre ravitaillement quotidien en pain, mais aussi cette fois-ci en internet.

Puis nous avons navigués vers Sefiros, Spetses ou de jeunes enfants roumains voulaient nous aider pour amarrer le bateau pneumatique, décharger les courses et qui mendiaient, et insistaient pour que nous leur achetions des glaces (ce que nous avons fait en leur donnant aussi un peu d'argent, chips, boissons etc...).

Blue trip to Corfu

Ydra, belle petite ile avec une atmosphere et un décor dignes des plateaux de cinéma, Poros, Zakyntos, sa mere turquoise et ses célebres criques, Kefallinia, que j'ai tout particulierement apprécié, avec ses petits restaurants en bord de mer, Meganisi, Paxoi, Sivoit pour arriver finalement a notre destination: l'ile de Corfu. (cf en grec + itinéraire carte + iles oubliées).

Blue trip to Corfu

Je suis tombée sous le charme de Corfu, teintée de l'esprit de l'Italie et de la France a travers son architecture notamment et par le passé, son occupation.

Dans les petites boutiques des rues piétonnes, la couleur orange se montrait insistante et a alors attisé ma curiosité: il s'agit du Kumquat, fruit célebre de la ville, vendu sous plusieurs formes telles que liqueur, bonbons, confitures etc...

Je suis tombée sous le charme de Corfu, teintée de l'esprit de l'Italie et de la France a travers son architecture notamment et par le passé, son occupation.

Dans les petites boutiques des rues piétonnes, la couleur orange se montrait insistante et a alors attisé ma curiosité: il s'agit du Kumquat, fruit célebre de la ville, vendu sous plusieurs formes telles que liqueur, bonbons, confitures etc...

Blue trip to Corfu

Nous avons profité de la ville lors de deux soirées, il y faisait humide et chaud. J'ai également pu me promener seule et apprécier cette ville et ses ruelles historiques, aux batiments couleur terre, rouille et sable tout en buvant un café frappé et savourant un délicieux croissant, offert d'ailleurs par une étudiante francophone. Une des célebres marque française qe l'on retrouve sur place: le café Bristol. En parlant de café, les grecs le boivent le plus fréquemment frappé et a tout moment de la journée.

Blue trip to Corfu

J'ai également effectué mon controle sanguin afin de controler mes problemes de thyroide; il s'avere que ca ne va pas en s'arrangeant. On m'a recommandé vivement de consulter un spécialiste dit dans ce cas endocrinologue. Je suis a présent sous un traitement plus lourd qui je l'espere va m'aider a me débarasser de ces soucis dus a mes hormones trop actives (hyperthyroidie).

Blue trip to Corfu

Apres une baignade en mer (a 26 C) et une dégustation de spécialité locale du nom de Xerotygana, nous étions déja sur le chemin du retour en ce 1er aout.

Blue trip to Corfu

Nous nous sommes arretés a Sivota, Antipaxoi, Ithaki, Korinthos, magnifique canal creusé de mains humaines dans les années 19.. Tinios avec un vent force 10, j'en ai meme tremblé. Puis Chios (Sakız ada) avant de rejoindre les eaux Turques a Çeşme, Alaçatı et enfin Bodrum. (cf en grec + itinéraire carte + iles oubliées).

Nous avons été surpris du nombre de gilets de sauvetage découverts sur les cotes turques aux abords des iles grecques. En effet, les syriens fuient actuellement la guerre menaçant leur pays. Chaque jour des bouées et bateaux pneumatiques sont retrouvés sur les rives, ou en mer. Ces transports entrainent malheureusement, a cause de la surchage de poid a bord, des morts qui ne cessent d'accroitrent.

Il s'agit la d'un vrai contraste avec le luxe des yatchs privés et bateaux de croisiere qui traversent la mer aux memes endroits.

Ces eaux turquoises ne nous sont que tres peu accessibles...nous sommes sur l'eau mais en lieu clos; en mer mais tout comme en prison.

Les relations inter-individuelles a bord n'y sont guere simples. Il y a des querelles, du stress, de la fatigue, de la jalousie aussi. J'ai d'ailleurs fait les frais de relations houleuses avec la seule membre féminine de l'équipage, a mon grand regret...

Bien que mon époux soit a bord, il est tout a fait objectif dans son travail et notamment avec moi, je suis justement tres a cheval a ce propos et ne veut pas etre plus favorisée que quiconque.

Blue trip to Corfu

Pour revenir a ce qui se passe en cuisine, mes desserts sont appréciés, je fais le plus souvent des desserts français tels que mousse au chocolat, creme brulée, creme caramel, mais aussi américains comme cheesecake, crumble, brownie, et enfin italiens panna cotta, tiramisu etc..

Avec le chef, nous préparons régulierement les célebres pates au homard, des crevettes sautées, du poulpe a l'huile d'olive, de la sole et des poissons locaux en grillade ou sauce. Des salicornes, brocolis, salades...

Blue trip to Corfu
Je garde de bons souvenirs de magnifiques couchers de soleil, de navigation nocturne, du ciel étoilé, mais aussi d'un groupe de dauphins qui nous a accompagné sur plusieurs metres.

Je profite de mon temps libre pour lire et écrire et des que possible me reposer, et profiter de mon mari, ce qui n'est pas toujours possible.

 

Dans quelques semaines, environ deux mois, je retrouverai ma liberté.

 
Partager cet article
Repost0

Profil

  • sultanhaslet.over-blog.com
  • Ce blog est destiné à ma famille et amis. Vous tenir informés de notre vie au quotidien à distance est primordial. je ferais de mon mieux pour mettre ce blog à jour.
Bonne lecture!
  • Ce blog est destiné à ma famille et amis. Vous tenir informés de notre vie au quotidien à distance est primordial. je ferais de mon mieux pour mettre ce blog à jour. Bonne lecture!

Rechercher